16mar. 2010
Semaine pour les Alternatives aux Pesticides
20:36 - Par admin admin - Manifestations - un commentaire
Le 20 mars 2010 à 20 heures à la salle des fêtes de la Mairie de Chéroy, projection du film 'Nos enfants nous accuseront' suivie d'un débat animé par André Lefebvre, membre du MDRGF (Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures).
Dans le cadre de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides, manifestation initiée pour la première fois en 2006 par l'ACAP (Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides), l'association les Amis de la Mare organise le 20 mars 2010 à 20 heures à la salle des fêtes de la Mairie de Chéroy la projection du film "Nos enfants nous accuseront" suivie d'un débat animé par André Lefebvre, membre du MDRGF (Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures). Le public sera accueilli dès 19 heures autour d'un apéritif et le film débutera à 20 heures. L'entrée est libre, une participation à l'appréciation de chacun sera demandée mais n'est pas obligatoire.
Lien vers le site officiel de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides cliquez ici
un commentaire
« Les Pesticides » je suis déçu que le débat ait été posé d’une façon aussi impartiale! 1h30 consacrée à la projection d’un film ou plutôt un plaidoyer anti pesticides-pro Bio très chargé émotionnellement (cette chorale d’enfants qui chantent le bras levé… waouh !!!) et à aucun moment la réalité sur les progrès qu’ont apporté et qu’apportent toujours aujourd’hui ces produits de la phytopharmacie (car c’est bien de cela dont on parle ; les médicaments pour les plantes).
Malgré nos divergences, je pense que nous sommes d’accord sur une chose : l’écologie est et sera fondamentale pour le futur de nos sociétés. Le débat est nécessaire pour avancer et nourrir une réflexion constructive pour des solutions.
• Je ne crois pas à une écologie faite d’interdits synonyme de régression. (comme interdire les pesticides, demander aux gens de consommer moins de viande ou demander à «tous» nos agriculteurs de produire moins en ne faisant que du Bio !)
o Cela revient à ignorer que la problématique est mondiale ! Interdire en France, voir même en Europe, c’est oublier que ne nous sommes que…500 Millions de personnes dans l’UE… pour 6,85 Milliards dans le monde soit seulement 7% du total et que par conséquent la réponse doit aussi être Mondiale (…et toutes les 10 minutes, nous sommes 1.578 personnes de plus !… soit la population de Chéroy !) http://www.populationmondiale.com/
o Cela revient à fragiliser toute notre filière agricole. C’est d’autant moins acceptable que notre développement national c’est fait par une agriculture forte où l’industrie agro-alimentaire est aujourd’hui la première filière génératrice d’emplois en France. (de très loin devant celle de l’automobile !)
Au contraire,
• Je crois à une écologie de progrès, une écologie sociétale dont le socle est la recherche et le développement de nouvelles technologies, pour trouver de nouvelles solutions, de nouveaux marchés et une croissance qui sera source d’emplois pour notre agriculture de demain.
o nous avons le devoir d’apporter des solutions à ces besoins alimentaires mondiaux croissants et produire 50% de moins avec une France en BIO n’est pas socialement acceptable.
o Nous avons au contraire pour obligation de partager et faire adopter par le reste du monde ces innovations écologiques moins « impactantes» pour notre environnement … Des innovations que tous ces pays en fort développement telle la Chine seront obligés de produire pour pourvoir nous les exporter… et qui du coup les adopteront eux-mêmes avec un réel impact sur l’environnement mondial.
Pour en terminer, le BIO est un choix de production mais ne peut pas être LA solution. Il y a forcement DES solutions ; Solutions qui devront nous permettre de conserver nos niveaux de production et même les augmenter sur des surfaces agricoles toujours en baisse* tout en préservent les sols, les eaux et notre environnement.
A lui seul, le model BIO ne répondra pas à l’ensemble de ces enjeux là. Il faut le dire ! Dire aussi que d’autres pistes sont en marche, des pistes capables elles aussi de réduire l’impact des produit phytopharmaceutique. Il s’agit de ce que l’on appelle plus communément les nouvelles technologies ou biotechnologies notamment les OGM que l’on refuse encore en France/Europe malgré leur développement fulgurant sur le reste du monde.
Non, on ne peut pas laisser dire que : [cancer = pesticides] et [solution = Bio]. Les solutions sont pluriels où Bio, Agriculture conventionnelle et Biotechnologies devront coexister.
Bien cordialement, Christophe Delion
*en France, liée entre autre à l’urbanisation, il est dit que nous perdons tous les 10 ans l’équivalent des surfaces agricole d’un département comme celui de l’Yonne.